(extraite de « Porte mangée 27 »)
J’ai essayé, une fois, deux fois, trois, je ne sais plus… En vain. Un peu plus tard peut-être, pour l’heure les mots sont noués et pauvres, je les maudis, n’ai plus confiance en eux, rendrais gorge à tout ce qui – de par ce qu’ils portent et dissimulent, et au-delà – n’est pas pensée de toi, du chant des tes baleines, du jardin touffu et précis s’éparpillant en paysages que l’on n’oubliera pas, de la rousseur du chat et de l’épaule éblouissante, des portes qu’il nous faudra, tu m’entends, que l’on rouvre un jour, de ces mesmoires enchâssant un futur auquel l’on avait, envers et contre tout, besoin de toujours et encore croire, pour que tu cesses – dans cette pénombre que j’ai vue, puis entrevue plus sèche – de sourire à cette bouche déclose qui fait don de dispersion, que tant je voulus cogner ou effacer, mais qui, éperdument, nous a, une fois de plus, pris de court…
« Son secret n’est pas là. Il a éclos sur ta tige, suzerain, comme si l’adieu qui, pourtant, le précédait, ne devait jamais se faire entendre. »
Tristesse. Et du grand départ et de ne pas avoir pu la rencontrer. Je ne pensais pas (pense-t-on jamais ?) ton appel aussi urgent.