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Archive for décembre 2012

« Quand on est amoureux, on commence toujours par se tromper soi-même, et on finit toujours par tromper les autres. »
Je n’ose même pas imaginer ce qu’aurait pu être un traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations ( et des moins jeunes!) écrit par Wilde…

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Même Shakespeare, qui, selon Hazlitt, Borges et quelques autres (et comme ils avaient raison!) fut « tous les hommes », finit un jour par cracher le morceau: « Chaque mot que j’écris trahit presque mon nom » (eh oui, incroyable, mais vrai, c’est de la plume du grand Will – à qui s’fier, je vous l’demande…)

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« Arriver quelque part où l’on pouvait aimer tout ce que l’on voulait – ne pas avoir besoin d’autorisation pour désirer – eh bien, ÇA, c’était la liberté. »
(Toni Morrisson)

J’y suis…

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Qui est-elle: prostituée, femme rejetée, noctambule au bout des fêtes, Médée meurtrière de sa chair, Gorgone serpentine, se tenant là, devant nous, comme après l’imprécation, l’embrasement, la déflagration silencieuse, où plus rien ne vient pervertir sa force et sa douleur?
Que voit-on? Le clair de la peau, le noir qui vêt, et dévêt, l’impensable qu’on appréhende, yeux figés, vulve devinée, nuit à qui l’on n’a plus de comptes à rendre, dévoilement dans la séparation même, silence jamais obscène en qui le remords du montré se tasse, s’incurve, s’éloigne…
Qui sommes-nous: passants surgis comme pour éteindre la souillure, jamais pourtant face à qui fait face – nous obligeant, par là-même, de lui restituer, accrus de cette perte, l’énigme jamais perfide du regard scellant l’horreur à laquelle il ne sait mettre fin…
Goutte de poison sertie à même sa durée, pressentiment auquel l’oeil ramène, injure faite au désir, l’épurant en ce qu’il a de plus perspicace, lui dont la visée est l’hôte qui ne se peut ni rejoindre ni raturer, nuit qui n’est pas l’autre du jour, ne détournant que de soi, vacance comme en avant des temps, qui plisse, égrène, allège, assouvit, clôt la balafre, recouvre l’enjeu dès longtemps reporté après l’épreuve…
Traque selon l’ordre de l’imprévu, dette inapte à sevrer, à qui rien, ni trace, ni saisie, ne saurait survivre…

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« Et moi je ne me souviens plus qui je suis. »
(Sandro Penna)

 

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