Je me souviens avoir visité il y a quelque deux ans et demi de cela l’expo « Archives de la vie littéraire sous l’Occupation » à l’Hôtel de Ville et en être sorti tout retourné…Bon, d’accord, à l’époque nous étions occupés, alors que maintenant on s’occupe, mais pour l’essentiel rien n’a changé: il y ceux qui sont résolument contre ceux qui sont pour (c’est mon cas), ceux qui sont à fond en faveur de ces derniers, et puis il y a les autres, l’immense majorité des « gens de plume », qui s’en tapent élégamment le coquillard et n’en ont pour tout dire rien à secouer pour peu que quelqu’un (n’importe qui, en fait) accepte de publier leur putain de bouquin (l’un des rares défauts dont je ne suis, et n’ai jamais été, affublé – bien au contraire!). « Triste humanité », marmonnai-je en sortant, sous le regard médusé du gendarme de service…
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