« Dans une traduction, nous avons la même oeuvre en un double langage; dans la fiction de Borges, nous avons deux oeuvres dans l’identité du même langage et, dans cette identité qui n’en est pas une, le fascinant mirage de la duplicité des possibles. »
( Blanchot à propos de « Pierre Ménard, auteur du Quichotte » de Borges)
Oui, parfaitement, la paisible, froide duplicité des ces choses qui « auraient pu être autres »: Borges l’a dit et redit, tant de fois, sur tant de tons (tous différents!), qu’il est difficile de ne pas y voir une autre facette de son discours sur « le peu de réalité… »
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