Après Tintin & Co, colonialistes convaincus de l’intrinsèque supériorité de l’Occident chrétien, anticommunistes, militaristes, pré-fachos pour tout dire, après Astérix, Obélix & Co, hérauts d’une construction identitaire fantasmée, réductrice, idéalisée et xénophobe, voici les Schtroumpfs, indignes représentants d’une société machiste et misogyne, probablement homophobe et raciste (genre “Interdit aux non-Bleus”, vous voyez?)
Hé, les mecs (et il y a sûrement des meufs dans le tas, on parie?), vous arrive-t-il des fois de lever les yeux de l’instructive lecture de « LMSI » (où nous apprenons, stupéfaits, qu’être athée n’est pas si bien que ça, que les Lumières sont noyées d’ombres, qu’on ne peut pas être, sans une bonne dose d’hypocrisie, à la fois anti-islamophobe sans faille et ennemi déclaré du salafisme, que l’universalisme, dont le marxisme est le plus beau et vrai fleuron, relève du plus pur colonialisme culturel, et j’en passe…) et de lire une BD, bordel, JUSTE pour vous marrer, hein?
se bidonner de bon cœur jusqu’au sacrum, pour sûr.
Et que dire de la richesse des images qui développent l’imaginaire chez l’enfant, sa naïveté sans imbécilité ?