« Ce n’est pas de poésie qu’il s’agit avec le nom de Rimbaud, mais de la complicité et du conflit entre ce qu’on est au plus haut de soi-même, et ce qu’on ne saurait être sans se détester. »
(Pierre Michon)
Et s’il n’a, ce « petit voyou » prénommé Arthur, pas une seconde cessé de nous accompagner dès avant nos seize ans, c’est aussi parce que la moindre ligne par lui tracée marque à jamais dans la chair et le blanc de la page le juste déchirement, l’étrange bataille où qui perd gagne, où la vie toujours encore à changer ne se venge que de ses propres déroutes face à celui qui voulut qu’elle fût tout autant vraie que présente et en paya le prix jusqu’à l’heure de la gangrène: pour lui, et par avance, pour nous…
« J’y suis, j’y suis toujours… »
21 février 2014 par Rougier
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