L’été, saison des pluies par excellence, s’achève dans quelques jours sans une goutte à l’horizon! (il a très peu plu d’une manière générale ces derniers temps, d’après ce qu’on nous a dit) Seuls quelques nuages cotonneux, paresseux et moutonniers ternissent le bleu du ciel, la température s’élève lentement (la météo prévoit que l’on atteindra les 28 degrés en début d’après-midi, ce qui reste raisonnable), tout va bien…
Déjeuner prévu chez des amis de longue date, de l’autre côté du lac Paranoá, ce qui nous fera traverser le magnifique pont JK, initiales du président progressiste et visionnaire qui fit surgir Brasilia de rien, au sens le plus propre du terme, à l’aide de deux magiciens de génie, tous deux communistes, j’ai nommé Oscar Niemeyer, ami de toujours de la France, architecte élève et disciple de Le Corbusier, et Lúcio Costa, père de l’urbanisme moderniste (que les hasards de la vie – et surtout son amiral de père – firent naître à Toulon)
Demain, anniversaire du beau-père (89 ans) auquel je suis très lié, « L’hiver du Patriarche » (en paraphrasant Garcia Marquez) me permettant de retrouver d’un coup toute la famille – et croyez-moi, entre enfants (dix au nombre), petits et arrière-petits enfants, ça fait du monde, et du beau…
Mais c’est pas tout ça, à compter de lundi, quelque heures par jour seront consacrées à la lecture, que se soit pour le plaisir, ou alors joignant l’agréable à l’utile en fonction de possibles ou certains engagements futurs, car m’y accompagnent dans le périple qui vient de commencer: « Le fou impur » de Roberto Calasso, « Cannibale lecteur » de Claro, « Les îles gardent l’horizon – marches poétiques dans la littérature de langue anglaise » de Jacques Darras, « Docteur Pasavento » de Vila-Matas, « Comme ci, comme ça » de Michel Deguy, « Anniversaire » de César Aira et « Moyens sans fin – notes sur la politique » de Giorgio Agamben (appartenant, eux, à la première catégorie), et puis « Zero » de Ignacio de Loyola Brandão (thème du séminaire de juin de ARBRE – Association pour la recherche sur le Brésil en Europe – qu’il m’incombe d’assurer) et « Poética » de Ana Cristina César (acheté sur place et qu’il était question que je traduise pour ma maison d’édition numérique préférée – plus de nouvelles, mais on en reparlera sûrement…), faisant partie, eux, et clairement, de la deuxième catégorie, car je ne suis guère d’accord avec les paroles de la fameuse chanson, si ne rien faire peut raffermir la santé, travailler c’est, à coup sûr, la conserver, dans les meilleures conditions qui plus est…
Merci pour ces bonnes nouvelles !
C’est moi qui te remercie, Dominique!