« L’avenir est rare, et chaque jour qui vient n’est pas un jour qui commence ».
(Maurice Blanchot)
Un avenir sans commencements, c’est proprement insupportable, et c’est pourtant celui que la jeune génération voit se dresser devant elle. Qu’on en soit arrivé là, certains de la mienne s’en croient (et on les en rend), à tort ou à raison, en partie coupables. Mais, vrai ou faux (sans doute un peu les deux, comme toujours), cela n’exonère en rien nos cadets des responsabilités dont ils croient parfois pouvoir s’affranchir au nom de la supposée « mort des grands récits et des idéologies » (ça va un peu mieux depuis quelque temps, d’accord, d’accord…), mortifère ineptie, car, plus on la martèle, plus on les enterre, au profit et pour la plus grande joie de la seule qui ne dit pas son nom, qui n’admet même pas en être une et qui, pour notre malheur à tous, tient le haut du pavé depuis les années’80…
Le futur de l’avenir
29 avril 2014 par Rougier
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