Nous survécûmes à tous étonnements, lambeaux, harnais…
Aux tentations de l’enfantement – de toutes les pires.
Plus de prochaine fois, nous ne sortirons plus. Ne nous échangerons plus contre les promesses du jour. La sagesse toute fraîche ne s’en ira pas de sitôt.
Jusqu’à l’arrêt, sans bleu ni cuivres. L’arrêt comme si vous y étiez. Rien de bien connu. Des étendues bonnes à dire.
(Accéder, détourner : seules traces de ce lointain qui porte en lui nos vœux et marges…)
(Ensemble: en terre, en fumée, en poussière, en ombre, en rien…)
Que craignez-vous en ces fêtes où le lierre s’épanche, à l’heure où les feux tirent au noir, au plus sourd des nœuds, du sommeil rameuté, de l’éveil nourri de mimes et de gloses, embuant le bassin ébréché, l’envol de la guêpe, la chair enchâssée en sa coquille qu’étrangle la perle dès longtemps nommée et caressée, naissant cristal la dépeçant dans une odeur de volutes, de chasses opaques cambrées à tout rompre…
(Ne quérir ni la visée, ni l’épreuve, ni la séparation qui en viendra à saper leur prolifération, leur écartèlement…)
Nous ne savons que ce dont nous nous souviendrons, l’acquiescement qui va du nombre au chant…
Rien racheté, pourtant, rien effacé de la libre durée où nous glissions de geste incurvé en cascade, humions les lames de demain sur les nuques et les cruches assouvies, simplement, pour l’anéantie à venir…
Fuite qui n’entame ni sépare, lumière délinquante, de quel côté qu’on la brise, aux retours…
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