« On me fait l’aumône, puis on me fuit »
(Emmanuel Bove)
Que celle ou celui qui n’a, au moins une fois dans sa vie, éprouvé cette sensation d’abandon, d’indifférence coupante comme la glace, d’absolue et tenace incompréhension du fonctionnement de l’Autre, de ses tenants et aboutissants perçus comme à travers d’une vitre opaque ou sous vide, eh bien, qu’ils aient le courage de lui jeter la première pierre!
Je ne le ferai pas, moi, d’une part parce qu’il m’est arrivé de l’éprouver, de l’autre parce qu’il eut, lui, le courage qui me manque: celui d’en parler, et que cette parole soit ce qui pèse et vaut, c’est-à-dire littérature…
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