« Ceux qu’il voit, ce sont les écrivains de Paris. Pas aussi souvent qu’il l’aurait dans le fond désiré, mais il les voit, et de temps en temps parle avec eux, et eux savent (généralement de manière vague) qui il est, il y en a même qui ont lu deux ou trois de ses poèmes en prose. Sa présence, sa fragilité, son épouvantable souveraineté servent à certains d’entre eux de stimulant et de rappel. »
( Roberto Bolaño: « Henri Simon Leprince », dans le recueil « Appels téléphoniques »)
Bolaño était-il voyant? T’a-t-il connu dans une autre vie? Car, en l’occurrence, toute ressemblance avec des personnes existant (pour eux qui le savent, ou subodorent – et, ô combien, pour toi!) est, bien entendu, TOUT sauf pure coïncidence…
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