« La mort, dans l’horizon humain, n’est pas ce qui est donné, elle est ce qui est à faire: une tâche, ce dont nous nous emparons activement, ce qui devient la source de notre inspiration et de notre maîtrise. L’homme meurt, cela n’est rien, mais l’homme est à partir de sa mort, il se lie fortement à sa mort, par un lien dont il est juge, il fait sa mort, il se fait mortel et, par là, se donne le pouvoir de faire et donne à ce qu’il fait son sens et sa vérité. »
(Maurice Blanchot)
Du peu que j’ai à ce jour accompli, pas un dixième – et encore, à coup sûr en plus pauvre, en plus faible, en moins lié que je ne l’aurait voulu à l’appel qui vient du dedans – ne l’aurait été si je ne croyais de toutes mes fibres à ces lignes, et ce depuis longtemps, bien longtemps…
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