« La matière ne se perd jamais. Nous naissons, nous disparaissons en apparence. Le chagrin est une position d’équilibre. »
(Pentti Holappa)
Il est des froissements qui gèrent de l’indicible et du sournois, du souverain, du dévoyé, de l’excès, de l’intangible ou du magique… La pensée ne soulage pas l’oubli, ne le contient qu’en s’en écartant, ne l’approche qu’en s’en défaisant, aveu non pas de ce qu’il est, mais de ce qu’il fuit – là où se dresse le décor de toujours entrevu, espace de nulle part et qui est pourtant ICI, heure d’aucun instant et qui est pourtant MAINTENANT, là où sans heurt ni enjeu, il nous libère de son oeuvre même, nous soustrait à l’histoire de nos actes, nous confie la parole insensée, celle qui ne dit rien de sa fin ni de ses sources…
« Le texte s’interrompt, et les réponses continuent en paix à pourrir. »
(Hans Magnus Enzensberger)
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