galerie Odile Ouizeman, le Marais, Paris
« Lorsque la fin approche, il ne reste plus d’images du souvenir, ne restent que des mots »
(Borges)
Rumeur docilement mise en branle et à qui rien ne se dérobe, ni les témoins ni les victimes, ni les mensonges reçus de plein fouet, leurs étais aveugles, leurs vindictes martelées, charivari de grisailles, de demi-teintes, de mortes saisons, d’entre-deux éparpillant dans l’ire des temps la pauvre démesure qui se déploie et les balaie.
Tu n’en connus que la férocité, pas les scrupules, l’ombre des meutes convoquée contre soi, le galbe dur de la parole inapte à secourir la girouette honnie s’appropriant les revers, les meurtrissures, les spoliations, le souci consentant à l’obscur de l’autre, à ses pouvoirs chuchotés, à l’errance qui « jamais ne médit du Lieu » – tes infirmes, tes servantes.
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