Bonheur d’avoir tôt compris que le dire n’a pas plus de vouloir que de masques…
Sagesse de ne poser sur lui que le regard sans rides, délié par la fuite qui berne ses décombres, rapatrie l’inachevé, préserve l’abrupt, ratifie leur pas aveugle et leur plein métissage, ne se cogne qu’aux scories du Nom éboulé loin de toi…
Joie de te mesurer à l’entêtant défi, au creux féroce veillant ses empreintes, à l’archive dénouée comme en avant du lieu et de l’heure, à la mémoire en ses rancoeurs, jamais confondue au pas de la gueuse qui ne prive ni n’abdique, à la paraphe croupie, aux cautions dénudées veillant l’enjeu, à l’issue assumée qu’il déchaîne pour t’investir…
Alors seulement s’effacera le vain fil rouge, crissera sous tes pas le gravier zen qui t’ensemence, s’ouvrira la bonne piste repeuplant les feux enfin repus en leur ignorance…
JOURNAL D’UN AFFRANCHI (CCCLVIII): L’obscure (in)fortune
2 décembre 2016 par Rougier
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