Ne jamais s’établir pour entamer le dire, la ruine de l’enceinte, l’effacement du dieu-faucon ceint de ses rauques battues, la prophétie noyée qui, l’oubliant, en garde la promesse, et le sommeil docile adossé au temps qui s’étend sans effroi, ne tourmente plus nos replis et soupçons, les tranchants séduits, les trocs anesthésiés, les brèches fêlées et l’ombre alourdie veillant la défaite du vieux chaman, guettant l’adieu qui seul dégorge sur les trop longues faims, les heurts, les barricades, les reptations, leurs mânes s’éloignant dans la nuit enfin intègre…
Ô moire des brasiers, si près qu’on ne la voit presque plus, qui gicle, absorbe sans réfléchir, confine la nausée des jours lointains, bondit sur l’image qui nous vend idoles et désarrois, sur cette douteuse simulation qu’est le réel, sur ce que l’Ardennais avait d’infiniment coupant, l’insomnie usurpée, traversée d’heures abolies, de soutes et de repères…
JOURNAL D’UN AFFRANCHI (CCCLIX): Parce qu’il n’y a pas de première trace…
5 décembre 2016 par Rougier
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