Le désir de clore toujours éclaire la stricte courbure par où l’avenir se joue des décalages et des usages, de leur pesée aveugle, des scrupules hantés par celui qui reviendra, qui n’applaudit qu’aux prémices des fables, à l’usure qui déstabilise les formes sans en altérer le vertige, qui fait s’emboîter les étendues, les fabriques de sens, le risque par petites touches dévolu à ce qui devient sans dénouer le jadis, porte le deuil du singulier, congédie le ratage qui a déjà trempé ses choix, consanguin de la mort qui s’annonce, de l’ombre que déploient les baptêmes du révolu, du désordre qui l’éjecte de l’inouï fait chair, de la fracture des derniers commencements que plus rien ne viendra absoudre, départager, élucider.
Plus rien.
Archive for mars 2017
JOURNAL D’UN AFFRANCHI (CCCLXXXVIII): En écrivant (III)
Posted in élucubrations, journal de bord on 31 mars 2017| Leave a Comment »
JOURNAL D’UN AFFRANCHI (CCCLXXXVII): Campagne première
Posted in élucubrations, journal de bord on 27 mars 2017| 1 Comment »
Ce qui vient de trop loin se tient tout entier dans le regard qui nous saisit et nous prévoit, irrigue le mouvant, tourne court l’apparence, engourdit l’envol, muselle l’écart, fait grincer la promesse, mesure des contrebandes en sursis le grand affaissement, verrouille les héritages, retaille les chemins, tarit les seuils, trouble les pierres d’angle, engloutit les prédateurs /
Ce qui se répand et franchit, protège et sépare, court et s’oppose, n’appartient qu’à l’amont, au revers, à l’entrave, se faisant écume de silence, berceau vide, retard dévoré sous le manteau, échouage donné d’emblée, béquilles aplanies, entrailles rendues au réel, passages bannis, calices troués, dehors sans résurrection /
Qu’en ferons-nous dans la pénurie de décors, dans l’entre-deux aux stratégies douteuses, dans le vallon enroulé, bancal, troué d’amnésies innombrables, assigné aux gardiens de ces portes?
(Brésil central, mars 2017)