Tu voudrais l’oublier, oui – mais que ce soit dans la lumière qui sculpte portes et recoins, recroise toits et saillies, règle du regard les pertes et les miracles.
Le passé n’est pas un avenir comme tous les autres.
Tout va bien. Ni les hasards ni les marges n’y peuvent rien, eux que tes mots ensevelissent. La fin des traques est pour bientôt. Tu te perds entre allers et venues, les ronges, les assèches, les resserres, dès avant le saut où tout se noue et s’entête, où s’entassent les lézardes, les reliques, les voies et les chimères, où le temps démembre jusqu’au nom par où s’engouffre l’attente du sang tôt soupçonné, lui qui saura peut-être – lorsque tout se sera apaisé ou défait – te réinventer pour la vaine jouissance des multitudes.
Un timbre de voix insensiblement différent des autres textes (que j’ai aussi apprécié) de ce lieux .
Merci! Ceci dit (mais je me trompe peut-être) c’est « sensiblement » que vous vouliez dire, et non pas « insensiblement »…
ces très légers écarts, qui troublent le fil du texte, me touchent