Tout est signal, étau, tout se vend:
le silence des lichens, des suies, des paumes,
l’oubli qui met bas, les litanies du Rien,
le versant que les témoins dévalent,
les lambeaux sur le sable, mensonges,
matrices maussades.
Ne sois pas de ces mangeurs de feu qui te disent d’espérer, crache sur leurs bienveillants conseils, affranchis-toi de leurs clauses, morsures, fausses barricades,
états- majors, offres d’emploi, salles des coffres, veuves agioteuses, et du hasard qui trébuche et donne raison au plongeur maligne, aux histoires qui te fuient, à leurs yeux inviolables.
Plus rien à sauver, pas même les fins dont on parle là où l’on plie bagage,
le plomb qui ne veut démordre, le forfait que Charon ne proposa qu’à toi seul,
avec ses tas d’éraflures, de promesses, de mastics scellés, de carnets, de secrets,
de feuilles d’ortie signées (à lire avant qu’il ne fasse trop noir,
avant que ne s’efface le télégramme trop piégeux pour qu’on l’oublie),
de futurs en route vers l’erreur à l’avance démentie,
qui t’éloignent et s’en éloignent.
N’en finissent pas de s’éloigner.
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