Seule l’absence à soi rend visible la parole dissidente, la brouille complice du Mal qui n’en est pas un, la haine qui se fait vieille et cède enfin la place, le hasard qui nous libère de ce à quoi l’on voudrait nous assigner.
L’énigme du « voyant » ne tient pas à la chose visée, ni à l’ordre naissant hors d’elle, ni au seuil à la dérive franchi pour qu’il conjure et délimite, ni aux présages par avance avortés, ni à l’afflux de déchets sur lequel on nous enjoint de fermer les yeux, mais à la seule ébauche, muette, endurante, faisant sourdre, comme à jamais, formes et parcours, cris et dénis, gorges et clairières, sceaux et déclins.
Ce pourquoi l’on écrit, en somme…
JOURNAL D’UN AFFRANCHI (CCCCLXVIII): La valse des adieux (3)
6 août 2018 par Rougier
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