Joie de comprendre qu’aucune puissance ne nous gouverne, pas même celle qui chuchote obstinée, calcine les herbes qu’on enjambe, scelle la source et le saut, déplie filets et levées, fouille les marges, déloge les fers qu’on répudie, endosse le venin servile, le lien irréfléchi, l’image scindée et les fêtes du paraître…
Grand temps de rejoindre la paix sans grimage ni creux nous apprenant que la vraie passion c’est de savoir, non d’éprouver, car c’est l’avenir qui triche, polluant le marteau qui se devait de le rejoindre et n’y est pas, se refusant de séparer ce que dire veut du masque dont on l’affuble.
Le temps a tort, ne sait pas ce qu’il perd: la nuit lovée dans les creux d’écailles / l’aiguille touchant le fond dérobé / le brasier que toujours contredit la dictée du vide / le regard médisant de l’archive sans nom et du lieu qu’on empoigne / la promesse sans égards ni butées / le désordre jeté en avant de la parole / les clefs corrodant nos passages / l’antre où notre présence n’est plus requise / les caches où plus rien n’est à profaner, pas même la respiration abjurant les raideurs de ce monde.
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