« Ainsi va le monde comme il a toujours été, mais tu te résignerais mieux à ce qui sera bientôt ton sort si tu ne pensais pas tellement à ce pauvre chat qui bourdonne en t’attendant près du feu, dans une chambre verrouillée où plus jamais n’entrera personne. »
(André Pieyre de Mandiargues)
Tout brûler avec toi, tout retracer, l’agrégat caché, l’offre sans recours, l’accord taiseux, la bâtardise des présages, le double qu’on se forge, les chasses de boue et de pierre, le litige qu’aguiche le maître des signes.
Nul écart ne nous fut défendu, nul partage assouvissant consentements et épouvantes, pas même l’attente récusée dans la gangue et l’ajout, pas même le devenir, ce babil de l’enfant qui s’obstine, pas même la folie aliénée au salut qui s’échappe, scelle l’improbable, fait voler en éclats l’outil, la chair piégée que fait claquer le réel joueur que ta parole salue.
Ne se quitter qu’après la traversée attentive à ce qu’elle recueille, terres qu’on chamboule, fortins au loin, méprises ici, louches passages parsemés de lanternes chinoises, revirements aux issues greffées sur nos leurres, attributs que le masque désigne, héritage mûri sous le regard qui monnaie ses silences, s’épuise dans la brûlure, nous assujettit au fluide.»
« Ce que vous contemplez en ce moment ne représente absolument rien que le théâtre de l’avenir. »
(André Pieyre de Mandiargues)
Mandiargues… l’élégance écrite… 🙂