Assouvir de la règle le versant ratifié, le silence vieilli, les fièvres veuves désencombrant le jour, l’heure qui nous tient et nous ouvre, les rouages éclairés par le legs des défaites.
Anticiper l’attente où tout s’inscrit, conjure les fausses cautions de nos actes, apostrophe l’étendue, cadenasse la contrée où il n’y a de rencontre que dans la différence qui s’épaissit et nous brise.
Désobéir au grondement débordant la cible qui se résigne, la nuit qui l’envahit de ses pesées, les eaux charnues avalées par ce qui est hors de soi, déjouer l’arrière-goût de l’ultime racine, l’outil à illusions en sourdine scindé de ses étais, le verbe dévoué à la promesse jamais faite.
JOURNAL D’UN AFFRANCHI (CCCCCXCV): L’assentiment (29) – Todo list (une de plus)
19 mai 2020 par Rougier
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