Rouille empesée qui laisse passer l’accord,
le remords tu, le bout de voix que nargue l’aube,
le tatouage inabouti, l’amont que contourne
la dette qui rend libre et se charge des possibles,
l’entrave du pareil, le dol cinglant,
l’idole aux bords abrogés, le palper du réel
qui t’empêche de mentir, dépuceler les sorts,
saisir sans juger, clamer sans requérir,
remonter en te gaussant des temps
éprouvés à tâtons,
dilatant l’illusion où plus rien n’est à sauver,
où plus rien ne surmonte ni ne déferle,
pas même le brouillard auquel tu vins te confondre
comme si l’on pouvait t’approcher,
intact comme l’autre.
Votre commentaire