Rejouer ce que tu voulus, percer à jour ce qui te fis face, dépouiller le souci de ses étendues, abriter dans le devenir ce qui, t’en détournant, l’abolit.
Là où rôde le chasseur, ce qui le devance le suit – vertige des proies.
Le noeud qui ne se peut trancher / les ténèbres de peu, les niches, les impostures / la trêve dernière, la fange et la limaille / la fable nonchalante qui fascine sans soumettre / la survie à portée de voix, l’imprécision affamée / l’enlumineur amnésique qui t’accable et te délivre / la plaine sans bords, ni bâtie ni devinée / le souffle court, étranger à lui-même / l’oeil décousu qui joue et dévore / l’accoucheur pris en charge par le langage / le haut-le-coeur qui clôt l’enfance.
Là où rôde le chasseur, ce qui le devance le suit – vertige des proies.
Rejouer ce que tu voulus, percer à jour ce qui te fis face, dépouiller le souci de ses étendues, abriter dans le devenir ce qui, t’en détournant, l’abolit.
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