Les lentes enfilades
Les murets roux
L’îlot harassé
La dune penchée
Les pistes qu’on allège
L’idole fêlée
Le détour sans verrous
Les tempes craquelées
Les graviers menaçants
L’aboi de la bête
Le joug venu
Nous aiguiser
Nous modeler
Éveiller les temps broyés
Par la mâchoire des pères
De tout cela nous avons fait
Nos ports d’attache
Pour que s’accomplisse la prophétie
Pour qu’on oublie ses messagers
Pour que la roue tourne encore
Pour y marquer une fois pour toutes
Dans nos veines ses traces
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