Ex
Tu sais et ne sais pas, fouilles et défaits, désarmes de l’attente les restes aveugles et les pertes fidèles, t’abymes dans les retards, sèches l’eau des biefs, effaces les voix dans la conque, louches sur la méduse qui s’enquiert de toi, laboures sans un mot ses rouages, ses litiges, ses asiles...
Peu t’importe désormais la ruelle aux survies, le rachat hors de toi, les tranchants et les marges, l’enfance scindée, choisie que répète le sosie à demi-éveillé là où se taisent les hommes, où la tour de guet n’est pas demeure promise, ni la lame en toi tordue, ni les longues remontées dans la poussière….
Parfois tu t’arrêtes, parachèves sans trop y croire le tournant, oublies (sans voeux ni répits) la tannerie où n’entraient que les nôtres, fais bruire autour les noms qui te devancent, délies le fouet qui t’égare, l’argile somnambule, le hasard balbutiant, le sceau tronqué, les patrouilles promises au vide, le recul sur l’autre versant, les mouettes qui te suivent à distance, le fil lissé dans le labyrinthe…
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