Tout ce bruit derrière toi comme si la dépouille à venir te fit revoir cette vie vécue telle qu’il te sembla qu’il fallait la vivre, ce trouble que le temps ronge jamais loin de toi comme si quelque chose se devait d’arriver pour l’en conjurer, t’en protéger…
Pour l’heure, les seules choses auxquelles tu crois, c’est la mémoire entrebâillée, le concert des crapauds et des cigales, l’odeur âcre des feux, l’ordre à jamais absent, les verres de cette eau qu’on dit de vie dans la clairière qu’assiège le crépuscule…
Penser sans bouger, seul dans le silence, prêt à laisser la mélancolie sans présages envahir les repentirs de ce monde…
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