Les nôtres arrivent de partout, tout à la joie des retrouvailles.
Les accolades sont fermes, les poings levés sans trembler crient victoire.
Ceux d’en face sont prêts, doigt sur la gâchette, la haine en bandoulière, guettant.
Dans la vallée, le vacarme nôtre fait silence, puis reprend de plus belle, chant tendu vers les temps clairs qu’ils ne verront pas.
Car ils ne savent pas (moi si) qu’ils mourront tous, regards tournés vers l’aval inabouti d’où vient la sombre délivrance.
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