Où courent-ils tous, vers quel désert, quel abandon? Serait-ce vers le pays des eaux qui nient et noient?
Trop tard: la guerre est déjà là, les têtes sur le billot, la mort partout, le dernier escalier mène tout droit en l’enfer où tout s’écoule et s’écroule: les enfilades indifférentes, le défilé des fantômes qu’elles apprivoisent, les issues s’écartant à jamais de nos mondes.
L’aube est sans gouvernail, l’amour en vain réinventé. « Arrivée de toujours qui t’en iras partout », ourlet défait, robe tombée à tes pieds annonçant les jeux à venir, bons bras joints à la bonne heure, que faire de toi désormais?
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