Je n’arrive pas, quoi que je fasse, à oublier que Beatriz Viterbo, personnage de « L’Aleph » n’a JAMAIS ouvert les livres que Borges, auteur et en même temps « personnage » du même récit, lui avait offerts et, bien moins encore, qu’elle lui ait préféré Danieri…
S’affrontant (ailleurs, mais dans des circonstances équivalentes et pour leur propre compte) à cette décisive plongée dans l’inconcevable, il est certain que d’autres (dont celui qui trace ces lignes) furent tentés de se montrer aussi altièrement naïfs qu’il le fut, ce que je trouve effrayant et rassurant, tout à la fois…