« La perfection, même si elle était accessible, porte la mort. »
(George Steiner)
Oui, mais que faire, il y a (et il y aura) toujours des casse-cou disposés à prendre le risque…
« Quand on porte la langue à un tel point de perfection, à ce point d’incandescence absolue, sans doute sait-on que ce qui parle à votre place, c’est le Grand Maître, c’est la mort. [*] Quand on écrit ainsi, on est traversé par la mort, et certainement que, dans la répulsion qu’avait Flaubert pour lui-même et pour son écriture, il y a cela: la perfection passe par une sorte d’intériorisation du Grand Maître. On tient la faux. On ne peut pas ne pas s’en vouloir de prêter voix à cela… »
(Pierre Michon)
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