« Le soleil du matin resplendissait sur l’épée de bronze oú il n’y avait déjà plus trace de sang. Le croiras-tu, Ariane? dit Thésée, le Minotaure s’est à peine défendu »
(Borges: La demeure d’Astérion)
Rien d’étonnant à cela: on ne combat pas son rédempteur, on ne s’en défend même pas…
Et cela n’en est que plus vrai à notre pauvre époque et nous fait comprendre pourquoi, métaphoriquement parlant, il y a, en ces temps misérables qui semblent avoir supprimé jusqu’au futur des temps, bien trop de Minotaures (du moins pareils au crétois, avec son acide, autophage innocence, son ignorance de sa véritable nature et du Mal) et, hélas, tant de « rédempteurs »…
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