Pour dire la vérité, et au risque de me voir foudroyé par de virtuels regards courroucés, je n’ai jamais trop prisé Sartre philosophe, peut-être d’avoir toujours su que derrière le vide ou le trop-plein de la surface, de la croûte, du grain, il y a le Réel, l’essence qui fait être et tue, alors que les réalités, ces illimitées collections de possibles, fourbes, ondoyantes, fuyantes, interchangeables, ne sont qu’apparence, copies de copies, illusion que le miroir ne fait que renvoyer, mimésis miméseos, comme le savait déjà ce bon vieux Platon…
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