D’être qui tu es, le délire en bout de piste ne suffit plus. Ni le temps, cette vieille fille. Ni cette banquise à détisser. Pas même un beau lâcher de faucons. Depuis que la dialectique a loupé la dernière marche, sommeil narquois, attente du vide. Ou alors débris d’un paysage, cuir des nuits rutilant dans la coulisse, à l’orée aplanie des tempes, toi flattant la monstrueuse encolure…
Ni ailleurs, ni là. Compter les cylindres, les tours-minute, les vibrations. Congédier. Et puisque le neutre gagne, et gagnera, s’affubler de quelque paradoxe de minuit, soutenir l’ombre de ses louves.
Viviers d’impatience, spectres à genoux, vertiges jumelés, alcôve où tu te perds, intouchable, sous la dernière guêpière.
( Pas une feinte. Pas d’horizon. La nostalgie des vaines murailles…).
Soie des pavots, blonde, fais que la nuit future, puisqu’elle sera, ne crisse pas sous le venin de sa descendance. Que l’on ne s’écorche plus aux caillots de silence. Que tu demeures séparé jusque dedans la plaie qui t’arc-boute, tiédeur drue où, souverain, son souffle glisse, et te reçoit ! «O the wings of the children», terre des leurres, poing refermé sur la lame, que mille haleines lapident ta soif. Que mille doigts bagués habitent l’isthme de ta cuisse. Déclore les rétines, héler tes spectres. On a beau refaire les comptes, épuiser les runes : tu ne fus que pour La justifier, sans crible, ni ressemblance, trop goulûment. Les éclairs sous l’espalier choisi, l’effeuillement des munitions, dedans l’air neuf – pour enfin t’éloigner. À portée de rasoir, les harnachements, les stigmates, les décrues: nous acceptions toutes commissions. L’airain, par nécessité. Le paraclet, par désœuvrement. L’avers crevassé, quelque enfant, diurne encore dans ses vagabondages, avec dans un vague projet de décor, l’arbre de ses épaules, ses braises somnambules. De La vouloir comme jamais elle ne fut, sans t’en détourner – pas même sous le fouet, les neiges repliées, sous l’âpre révulsion des baux, combien purgé de l’avenir, avec la maigreur du tranchant, compté, mais foudroyé, et libre, t’en allant avec qui va, la mémoire qui a repris ses jouets, l’aimant ses chaînes, les chevauchées algonquines sous le charnier des regards, cette galère de connivence, quelque exorcisme de faux dompteur, sous la lumière bannie, les derniers raccourcis, le couperet des eaux basses…
(1975)
JOURNAL D’UN AFFRANCHI (CCCXXXV): Sur la moto
31 août 2016 par Rougier
Derrière moi , plus de 45 ans de ma vie , dont 4 HD entre autres …!!!
Ma dernière: une Guzzi California 850 T3 de 1981…Plus de moto depuis que je suis parti dans le décor en 1985 (vrai miracle, mais je m’en suis sorti sans un bobo – ou presque…)
En Guzzi , début 80 , une Falcone de 1973 modéle police 500 cc mono attelée à un side Vélorex …!!!
motôt
motard que j’aimais
Honda 750 CBK, 4 cylindres, aucun accident……………………………………………………………………………………………………