Corinne Marcadier
Faire échouer le ressac et la proue, de l’horizon l’offre comme du dedans ralentie, nous dépouillant de ce qu’elle dissimule, dévaluant ce qui n’est pas apparence, la vengeance du regard qui jamais ne s’abaisse, ni ne cisèle ses rouages, mais épuise en lois le risque d’être soi…
Corinne Mercadier
Jardins du Palais-Royal
Comment ne pas se souvenir du superbe film de Bertolucci « Prima della rivoluzione »? (en espérant que l’heure présente soit également juste avant – et le café de qualité!)
Rue de Grenelle
Vous n’aurez pas grand-chose à faire, juste trépasser, pour le reste comptez sur nous, ce sera fait avec élégance, distinction et solennité, comme la tradition l’exige, ce n’est pas d’aujourd’hui que nous nous chargeons de ce genre de (triste, mais, hélas, inévitable) cérémonie!
Marcela Lobo
De l’autre côté, la voix défaite du jouet d’argile qui indûment ramasse, atteste, engendre et falsifie: l’entêtement vainement équarri, les travers, la pose trouée et l’incertain caprice du passant qui nous blâme, détisse ce qui nous perd, nous rend indélébiles…
Fontaine Médicis, jardin du Luxembourg
Imaginons tout au bord Bartleby repenti, ses yeux inconsolables, ses oublieuses épiphanies surplombant le passé sans l’abolir, des traques aux herbes spoliées, de l’écart sans recours aux flancs mutilés de l’onde…
LES CONFINS 
Lecture compliquée pour moi. Sensation d’être à l’écart.
Demain est un autre jour…
Si on écrit – que l’on soit ou non « écrivain » ou non, au sens professionnel du terme – c’est parce qu’il le faut, parce qu’il y a une force dedans qui vous pousse à le faire. Parfois l’on est compris, d’autres fois non, c’est la vie…De toute façon, vous avez tout à fait raison de le dire, demain est un autre jour, et c’est ce qui compte!
Certes. Je vous lis, malgré mes dérapages…
Je trouve le mot « dérapage » un peu fort. Vous avez dit ce que vous aviez à dire, je trouve ça très bien, j’apprécie beaucoup la sincérité!
ceci dit en passant..tout passe et toi et le chemin et moi qui déjà …passe
Je te lis, tu me lis, nous nous lisons, et c’est bien; pour le reste, tout passe, c’est vrai, toi et moi et le chemin…Un cycle s’est achevé pour moi fin 2015, il y eut de bonnes et de mauvaises choses, quand cela se termine, trois choses sont possibles: 1) tout revient au point sur cercle où j’étais avant le début du cycle, soit vers la-mi 2009 (en fait, presqu’au même point, il y a toujours des altérations, certaines pas négligeables), 2) tout s’arrête, peut-être définitivement, ou 3) alors un nouveau cycle commence. Tout n’est pas encore clair quant à la suite, en tout cas j’écris beaucoup, pour le reste on verra. Inutile de te dire que tu me manques…