Tout dit est réponse, tout nom un prêt, ce n’est qu’à l’heure de congédier que la bride se fait présage, augurant du bleu démis des apanages, des mises à distance qu’il perce de part en part, des sarabandes goguenardes, de l’allégeance au secret de leurs battues…
« Comment redevenir si l’on EST? », comment ordonner les rets, les gammes, les dettes, faire plier les colporteurs de l’ordre qui toujours pipe les dés, comment cadenasser le heurt, exténuer le regard, retaper le rendu, le maintien, le temps immarcescible?
Car l’heure approche, arrimée aux frayeurs du gardien qui l’outrepasse, aux saillies que dépossède la parole que le Réel exaspère, au mutisme qu’Arthur voulait frayer, à l’alcool par la bande, enfermé dans son schisme, qui obstrue le bond, fracasse le surcroît, la roue déclinant comme si elle n’appartenait qu’à l’Ardennais, la lumière murmurée, cavalière, réinvestie en son aube et son risque…
(Barfleur, juillet 2015)
JOURNAL D’UN AFFRANCHI (CCLXXX): Retrouvailles
3 août 2016 par Rougier
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