Que reste-t-il alors que l’aiguille charge, abat les cartes, tourne les noms, éloigne de nous les bornes, les grimoires, les aveux, le sel aveugle, le buisson d’échos percé au vent d’autan?
Car il est déjà trop tard pour effacer la naissance, ensevelir ce qui l’habite, prendre des gants avec la camarde.
Que dire de plus alors que quelques sauts à peine nous séparent de l’heure de déchiffrer l’étendue par elle tracée, repeupler les faims, démasquer les déserteurs, retourner à la langue enfin rajeunie pour qu’ils s’y taisent?
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