Le tranchant sans quand , ni comment – la ruelle où tout se brouille et se perd – les mains tendues vers le fleuve rejoint là-bas, plus loin encore – les pieux plantés en aveugle, loin de nos coeurs – les années perdues à payer les dettes de l’Autre, qu’en ferons-nous?
Telle est la mémoire où les égouts hébétés n’ont pas leur place, ni ce qui choisit, nomme et sépare, ni la boue dispersée, les témoins égarés, le lointain sans partage, le chant qui nous en revint ou s’y voue.
Nous étions tous ensemble en ces temps rompus, fidèles à ce qui n’est plus, aux répits des saisons, à l’étendard qui égare, aux assassins que nos scrupules aiguisent – quoi d’autre?
Pas de réponse, rien qui distingue, rien qui divise, seul le dessous des choses, le sel sournois, le poids des regains et des litiges, ce qui trébuche ou déferle, mûrit en nous, change de couleur, efface la sentence crue, parachève la dernière embuscade.
(octobre 2022)
Oui, « la malice des choses »… belle capture d’écran !
On verra, ce soir, si le facho brésilien est renvoyé dans ses foyers, ou si Lulla (quand même complaisant avec l’interdiction de l’avortement) a réussi à chasser l’extrême droite du pouvoir.
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lire : Lula, vainqueur déclaré hier soir. 🙂